Les développements qui suivent passent en revue les indications disponibles à fin septembre 2019 relatives à l’investissement, à la croissance, à l’inflation, au marché du travail, ainsi qu’à la situation de la balance des paiements, des finances publiques et de l’équilibre monétaire afin de déceler les problèmes et les faiblesses à résoudre et à repenser et d’identifier les signaux positifs qu’il importe de renforcer et d’élargir.
Grace au bon comportement du tourisme et à l’amorce d’une détente de l’inflation des prix à la consommation, le dinar tunisien amorce une remontée de sa valeur à partir du début de juin. La situation économique demeure cependant encore tendue du fait d’une part du recul de la croissance de l’industrie et de la facture de plus en plus lourde de l’énergie, requérant davantage de vigilance pour se rapprocher des prévisions initiales établies pour l’année 2019.
Le marché du travail tunisien se caractérise par un déséquilibre structurel se traduisant par un taux de chômage élevé et par le développement de l’emploi informel. Les développements qui suivent analysent les caractéristiques du marché du travail tunisien et les programmes actifs d’emploi et leurs effets sur l’emploi et présentent, sur la base des enseignements qui s’en dégagent, un certain nombre de recommandations pour améliorer la situation de l’emploi.
Malgré la relative détente sous l’effet de la relance de la croissance et du redressement relatif des finances publiques, la situation globale de l’économie tunisienne demeure encore difficile marquée par d’importantes distorsions. L’inflation enregistre une nouvelle poussée. Le chômage continue à se maintenir à un niveau élevé. Et la situation de la balance des paiements enregistre une importante aggravation. D’où l’urgence de l’accélération de la mise en œuvre des grandes réformes pour retrouver le chemin d’une croissance forte, inclusive et durable.
Les indicateurs disponibles, quoique limités, révèlent une légère détente au niveau de l’équilibre macroéconomique du premier trimestre de 2019. Celui-ci continue, cependant, à sous tendre d’importantes fragilités dictant l’accélération du processus de réformes et de restructuration de l’économie.
L’Afrique est souvent décrite aujourd’hui par beaucoup d’observateurs et d’opérateurs commerciaux, économiques et industriels comme étant le marché du XXIème siècle. La dynamique qui a prévalu tout au long des dernières années et l’émergence de beaucoup de pays de l’Afrique sub-saharienne comme acteurs importants sur la scène énergétique suscitent un intérêt croissant de la part de nombreux pays pour développer leurs relations d’affaires avec le continent.
Malgré la tendance relativement positive de la croissance et des finances publiques, a situation économique, sociale et financière demeure, au terme de décembre 2018, difficile, marquée par l’accélération de l’inflation, le maintien du chômage à un niveau élevé, l’aggravation du déficit extérieur alors que le niveau d’investissement, malgré les mesures de relance de l’initiative privée, demeure encore faible, nettement sous la barre de 20 pourcent du PIB.