Les indicateurs disponibles au terme du quatrième trimestre de 2017 confirment la reprise de la croissance, ainsi que la relance des créations d’emplois. Cette relative embellie est, cependant, fragile en raison du faible niveau d’investissement. Elle est, par ailleurs, notablement altérée par une nouvelle poussée inflationniste et par la persistance des pressions sur les finances publiques, sur le marché des changes et sur la balance des paiements.
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Détails La relance de l’investissement est pour la Tunisie une impérieuse nécessité pour accélérer la croissance et les créations d’emploi et pour faciliter le redressement de la situation financière au moindre coût social. Les résultats sont-ils en rapport avec les attentes ? Quels sont les obstacles qui entravent l’initiative privée ? Comment réinsérer l’économie tunisienne dans un cercle vertueux ? Ces différentes questions ont fait l’objet d’un débat introduit et animé par TARAK CHERIF Président du groupe ALLIANCE et de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie
Détails La diffusion du développement dans toutes les régions du pays constitue, désormais, une ardente obligation qui conditionne la préservation de la paix sociale et de la cohésion territoriale du pays. Les efforts déployés pour intégrer les différentes régions dans le processus de développement, s’ils ont permis quelques percées significatives en matière d’exploitation des potentialités des régions de l’intérieur, demeurent encore insuffisants. D’importantes disparités, en matière de niveau et de qualité de vie, demeurent entre le Nord et le Sud, entre le littoral et l’intérieur rendant impérieux la refonte de la stratégie et des politiques de développement régional. Ces différents aspects ont fait l’objet d’un débat au cours des réunions du comité directeur du Forum IBN KHALDOUN tenues le 3 octobre et 8 novembre 2017.
Détails La reprise de la croissance parait se confirmer au vu des données à fin septembre 2017 sous l’effet, notamment, de l’amélioration des indicateurs relatifs à la production agricole et à l’activité touristique. Cette relance demeure, cependant, fragile du fait de la faiblesse qui continue à marquer l’investissement. Elle est, de plus, fortement altérée par la persistance des tensions sociales et surtout par l’aggravation de la situation de la balance des paiements et des finances publiques, avec pour conséquence la poursuite du glissement du dinar et l’alourdissement de la dette publique, rendant incontournable l’accélération du processus de réformes pour créer les conditions d’une croissance durable et inclusive.
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